IDENTITÉ
Notre approche décentralisée du suivi des patients comprend trois parties. Premièrement, nous nous concentrons sur la mise en correspondance relative des patients sur des heures, des mois ou des années, en faisant correspondre les rendez-vous des patients avec eux-mêmes, sans qu'il soit nécessaire de se connecter à un registre national. Par exemple, l'image 1 montre une acquisition d'image de visage effectuée à une distance étendue en utilisant une capacité d'acquisition intelligente, et l'image 2 montre une mise en correspondance biométrique automatique du visage entre la première et la deuxième dose d'une campagne de vaccination simulée.
Image 1
Deuxièmement, nous nous concentrons sur l'émission décentralisée d'identifiants uniques pour permettre aux dispensaires ruraux ou hors ligne d'émettre des identifiants qu'eux-mêmes ou d'autres dispensaires ou professionnels de santé peuvent utiliser ailleurs sans dépendre d'une coordination centralisée. Troisièmement, notre approche de biométrie fédérée permet à une infrastructure de soins ou même au patient lui-même d'être le gardien de sa biométrie, que d'autres infrastructures de soins ou professionnels de santé peuvent ensuite utiliser pour identification, avec l'autorisation du patient.
Nous avons mis au point des mesures de performance de la mise en correspondance des patients qui quantifient ces résultats de correspondance. Le graphique ci-dessous montre sur l'axe vertical la performance de mise en correspondance des patients en pourcentage de 0 à 100, et sur l'axe horizontal, le nombre de patients au sein d'une population. Si l'on considère uniquement la mise en correspondance du nom et de la date de naissance, à mesure que le nombre de patients augmente, le nombre de collisions de noms, de fautes d'orthographe et d'autres inefficacités augmente également, ce qui entraîne une réduction des performances de mise en correspondance des patients, comme le montre la ligne descendante inférieure. La performance de mise en correspondance des patients doit être proche de 100 % - indiquée en violet - pour qu'un clinicien ou un professionnel de santé dispose d'un degré de confiance suffisamment élevé pour effectuer une intervention.
Image 2
Dans notre approche, l'un ou les deux identifiants émis de manière décentralisée et une ou plusieurs données biométriques peuvent être utilisés pour effectuer la mise en correspondance des patients.
Vous trouverez ci-dessous le résultat d'un système prototype qui a été développé et testé sur des patients atteints du VIH et de la tuberculose, en collaboration avec le NHLS en Afrique du Sud. Dans ce cas, seule la mise en correspondance biométrique multimodale (iris + empreintes digitales) a été utilisée pour la mise en correspondance des patients. La figure montre sur l'axe Y un histogramme cumulatif de 0 à 100 % des scores de correspondance pour 935 correspondances biométriques authentiques en bleu et 305 217 tests biométriques imposteurs en marron. Sur l'axe X se trouve la distribution des scores de correspondance ; plus le score est bas, meilleure est la correspondance. L'absence de chevauchement dans les zones sous chacune des lignes bleues et brunes montre qu'il n'y a pas eu d'erreurs de déduplication.
Les résultats des enquêtes menées sur les patients atteints du VIH et de la tuberculose ont montré une large acceptation de l'utilisation de la biométrie pour améliorer l'efficacité de la récupération de leurs informations médicales.